A ce jour, 281 signataires se sont engagés à prendre rendez-vous avec leur député pour lui exposer l'importance de cette proposition de loi.
A l’attention du gouvernement et l’ensemble des élus du peuple français :
Mesdames, Messieurs,
Le sauvetage in extremis fin juin de plusieurs banques italiennes avec l’argent du contribuable nous rappelle une vérité cruelle : rien n’a changé dans le monde de la finance depuis le krach de 2008 ! Car rien n’a été fait pour protéger notre épargne, nos dépôts et nos crédits des conflits d’intérêts et risques insensés que font peser sur nous les 28 banques « universelles » à caractère systémique.
Pourtant, tous les experts le savent : le pire est devant nous. Le volume d’actifs spéculatifs est bien plus important aujourd’hui qu’en 2008.
En vérité, en unissant sous un même toit des activités bancaires indispensables au bon fonctionnement de notre économie (collecte des dépôts, émission de crédit) et des activités de marché à très haut risque (courtage, dérivés, titrisations, etc.), le modèle de « banque universelle » se révèle être une menace existentielle pour notre société.
C’est pour cela que nous soussigné(e)s, en appelons à votre clairvoyance pour faire voter dans les meilleurs délais la seule mesure qui nous mettra à l’abri du tsunami financier qui vient : il s’agit, à titre préventif, par une loi, de séparer de façon stricte et patrimoniale deux types de banques : d’une part les banques de dépôt et de crédit qui perdront le droit de s’engager dans des activités de marché ; de l’autre les banques d’affaires et de marché qui seront privées de la collecte des dépôts.
C’est également pour cela que nous vous invitons à prendre le temps d’étudier avec soin la proposition de loi qui s’y attache. Ecrite en janvier 2013, elle n’a rien perdu de sa pertinence. Vérifiée et validée par les meilleurs experts de la profession, elle vous servira de base, nous l’espérons, pour vos propres propositions de loi. Seuls les chiffres cités dans l’exposé des motifs devront être remis à jour, ne faisant que confirmer la gravité de la situation actuelle.
François Hollande, après avoir évoqué le besoin d’une séparation bancaire, n’a pas tenu son engagement du Bourget. Le Président Macron, n’ignore en rien l’enjeu d’une telle réforme.
Sécuriser l’épargne des Français en adoptant une loi sur « la moralisation de la vie bancaire » sera d’une importance capitale pour les rassurer sur leur avenir. Ne pas s’y engager livrerait le pays à l’impuissance, et aux spéculations qui empêcheraient la résorption du chômage.
Ensemble, agissons !
La pétition est close.